Pour toucher 1000 € par mois et devenir (presque) rentier, voici la somme qu'il faut placer
Les motivations sont très différentes selon les profils des épargnants et les objectifs de chacun. Certains veulent constituer une épargne de précaution, pour pouvoir faire face aux éventuels accidents de la vie. D'autres veulent transmettre un patrimoine à leurs enfants. D'autres encore veulent faire fructifier un capital pour réaliser un projet futur comme l'achat d'un logement par exemple.
Enfin, de nombreux épargnants souhaitent tout simplement pouvoir vivre de leur capital. Avec le vieux rêve de devenir rentier, ou presque.
Les plus entreprenants et les plus ambitieux peuvent ainsi se lancer dans l'immobilier locatif. Et il est vrai que ce type de démarche patrimoniale peut permettre, à terme, de vivre (en partie) de ses loyers. Essentiellement parce que on peut emprunter pour investir et bénéficier ainsi d'un "effet de levier" même quand on ne possède un capital de départ important. Mais, à moins de déléguer la totalité de la gestion à des agences, l'investissement en immobilier locatif n'est pas une sinécure : sélection des biens, suivi des éventuels travaux, choix des locataires, litiges, impayés, etc... C'est même parfois un chemin de croix quand on tombe sur des locataires indélicats. D'autant plus que le fisc a la main lourde sur les revenus fonciers...
C'est pourquoi un nombre croissant d'épargnants se contentent de placer leur capital dans les produits dits "mobiliers", qui vont des livrets d'épargne à l'assurance-vie en passant par les portefeuilles de titres, les plans d'épargne en actions, etc. Pour celui qui veut vivre de ses rentes, le placement en valeurs mobilières présente un avantage : non seulement on encaisse des plus-values et des intérêts mais on peut aussi "puiser" dans le capital pour compléter ces revenus.
L'aspirant rentier doit donc choisir entre deux solutions :
A. soit il place X et retire chaque mois des plus-values et des intérêts sans toucher à son capital (ce qui exige un gros capital)
B. soit il place X et retire chaque mois à la fois des plus-values et des intérêts mais aussi une partie du capital, qu'il consomme donc en totalité jusqu'à la fin de la période prévue. Par exemple, un épargnant âgé de 70 ans peut vouloir compléter sa retraite sur une période de 30 ans et consommer progressivement son capital.
Le premier cas est simple : M. Martin veut percevoir, par exemple, 1 000 € par mois (soit 12 000 par an) sans toucher à son capital. Le montant du capital qu'il doit placer dépend simplement et uniquement du taux de rendement du placement. Supposons que ce rendement soit de 5% par an, il faut tout simplement diviser 12000 par 0,05. Ce qui donne 240 000 €. Pas besoin de simulateur pour une simple division..
La situation B est plus complexe à calculer. M. Dupont dispose d'un capital. Il veut le placer à un certain taux de rendement et encaisser 1 000 euros par mois sur une certaine durée. Ce qui implique qu'il va progressivement "consommer" son capital. Il peut donc s'appuyer sur le simulateur ci-dessous.